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Tag meufquimetlambiance sur SORBBRIDGE  Newpos11Sujet: NASEEM ALMASI › la détresse est visible, elle se couche dans nos lits
Naseem Almasi

Réponses: 14
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Rechercher dans: Passed   Tag meufquimetlambiance sur SORBBRIDGE  EmptySujet: NASEEM ALMASI › la détresse est visible, elle se couche dans nos lits    Tag meufquimetlambiance sur SORBBRIDGE  EmptyMar 14 Mar - 19:19
NASEEM ALMASI

feat. zayn malik




ID CARD
  • 1ER JUIN 1992
  • PARIS
  • VINGT-QUATRE ANS
  • CELIBÂTARD AMOUREUX
  • DROIT/SCIENCES PO (L2)
  • ESCLAVE CHEZ STARBUCKS
  • BOURSIER
  • SORBONNE ALUMNI
  • PARTICIPE A L'ECHANGE
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I. MAMAN Naseem et sa mère, c'était à la vie, à la mort. Elle l'a élevé seul, brave mère courage, immigrée à peine régularisée, elle l'a remis dans le droit chemin chaque fois qu'il s'en est un peu éloigné, elle s'est battue pour lui permettre de réaliser ses rêves. C'est elle qui lui a tenu la main pour son premier tatouage, c'est elle qui a payé son premier voyage. Sans sa mère, Naseem ne serait qu'une tête à claques sans ambition. Il lui doit tout, absolument tout. Et au début de l'hiver 2015, le bonheur fragile de Naseem s'est cassé la gueule, d'un coup, sans prévenir. Le cancer a débarqué, connard sournois. Il a atteint le foie de sa mère d'abord, puis il l'a emportée, elle, en quelques semaines à peine. Et son môme, à presque vingt-trois ans, s'est effondré. Il a eu l'impression de voir le monde s'ouvrir en deux sous ses pieds. Il a chancelé un temps puis il a plongé au fond du gouffre. Les paquets de clopes se sont entassés dans son appart, le chagrin s'est amoncelé dans son cœur et les corps sans visage se sont imprimés dans ses draps. Il a merdé, tellement merdé. La disparition de sa mère a brisé bien des cœurs, à commencer par le sien et celui de son âme sœur. Il pensait que c'était la même chose, pensait qu'ils ne feraient qu'un jusqu'à la fin de leurs vies mais c'était un tas de conneries romantiques. II. MULTICULTURALISME A la maison, on parlait français, arabe et anglais. Naseem a grandi avec les souvenirs de sa mère, du Pakistan et d'une famille aisée qu'elle a dû fuir, mais il n'a jamais vu de ce pays que des cartes postales et de cette famille, que quelques photos emportées à la hâte. Il connaît vaguement un oncle, le seul des frères de sa mère à lui avoir pardonné d'être tombée amoureuse et d'avoir donné la vie avant d'être mariée. Il lui écrit, parfois. Plus souvent depuis que sa mère est morte, pour se raccrocher à ce morceau de famille du bout du monde, pour garder un semblant de repères. III. MICHELLE Elle est drôle, Mickey, elle est libre, Mike, elle est belle, Michelle, elle était faite pour lui. Naseem est tombé amoureux comme on tombe d'une chaise, par accident. Elle a capturé son cœur et ne le lui a rendu que le jour où il a brisé le sien. Ils ont vécu presque deux ans ensemble, d'abord en Angleterre où Naseem a séjourné durant son année d'Erasmus, puis à Paris où Michelle l'a suivi, profitant d'une année d'assistanat nécessaire à son diplôme. Ils se sont aimés dans un appartement ridiculement petit, bien trop petit pour abriter leur bonheur. Il a éclaboussé chaque mur de couleurs vives, a jailli sur les meubles dans des tons chauds. Ils ont rendu jaloux leurs amis, ont agacé leurs voisins. Ils se sont dit je t'aime dans chaque langue qu'ils connaissent, se sont appris l'un l'autre par cœur. Naseem pensait sincèrement vieillir avec elle et mourir en lui tenant la main. Seulement il a déconné, sévèrement déconné, repeatedly. Et elle a fini par le découvrir. Un cliché, vraiment. Elle est rentrée plus tôt un jour, elle l'a trouvé dans les bras d'un inconnu (et il se dit à présent que ça l'a certainement autant blessée que la trahison en elle-même, qu'elle le trouve avec un homme), il a essayé d'expliquer que ce n'était pas ce qu'elle croyait, dans une réplique digne d'un mauvais téléfilm. C'était exactement ce qu'elle croyait. Elle a hurlé, cassé un vase, balancé des fringues dans une valise et elle est repartie en Angleterre. Terminer ses études, a-t-elle dit à leurs amis communs et à ses supérieurs, dans le lycée dans lequel elle était assistante d'anglais. Partie, envolée. Naseem lui a laissé de l'espace, littéralement. Il a attendu qu'elle le rappelle, en vain. Et c'est décidé, il va lui courir après.


Fils unique, fils d'une immigrée, Naseem a longtemps été mis de côté puis rangé dans une case qui ne lui convenait guère. C'est d'abord sa mère qui a vu les choses en grand et son ambition a fini par déteindre et Naseem a refusé de devenir l'arabe de service. Ambitieux mais surtout têtu, borné diraient certains, il s'est donné les moyens de réussir. Rien n'arrête Naseem, pas lorsqu'il est lancé vers son objectif. Rien, sauf le chagrin peut-être. Naseem s'est endurci face aux regards des autres, a essayé de ne plus entendre les remarques au racisme à peine voilé, de ne plus voir les sourires condescendants, au point où il en semble indifférent et froid à qui ne le connaît pas. La mort de sa mère a fait ressortir cette fragilité enfantine, cette instabilité qu'il a cherché à enfouir en grandissant. Est-ce l'absence d'un père, est-ce la pression à laquelle il s'est longtemps lui-même soumis, est-ce que cette faiblesse a toujours été présente, il n'en sait rien. Il n'a pas consulté, n'a pas l'intention de le faire. Il s'est repris en main, il est suffisamment maître de lui-même et de ses émotions, suffisamment responsable pour ce faire. Mais Naseem se méfie. De lui-même mais surtout des autres. Il est sociable, sourit et rit au bon moment, il sait feindre cette proximité amicale que l'on rencontre au quotidien, mais il a du mal à faire confiance aux autres. La confiance, un don précieux à ses yeux. Ironique quand on sait qu'il n'a pas réfléchi une seule seconde avant de briser celle de l'amour de sa vie. Ah, Naseem est un romantique, oui, ou du moins il l'était, avant que son univers ne s'écroule et qu'il n'en écrase les ruines d'un coup de hanches dans une inconnue.


Que penses-tu de la mise en place de cet échange ? Qu'est-ce que celui pourrait t'apporter, ou non ? Ravi, Naseem est ravi et il n'y a pas une once de sarcasme là-dedans, fait rare. C'est la première fois depuis bien longtemps que quelque chose le rend heureux, vraiment heureux. Pas le genre de bonheur éphémère qu'amène le joint âpre dans sa gorge ou les bras d'un partenaire récupéré dans les chiottes d'un quelconque club. Non, Naseem est heureux de voir cet échange voir le jour et, surtout, égoïstement, de pouvoir en profiter. Et bien sûr, garçon ambitieux qu'il est, il sait que se lancer dans un tel projet donnera une belle gueule à son cv, surtout après son année d'Erasmus. Il aime l'Angleterre, presque autant qu'il aime la France et l'idée qu'il s'est fait, gamin, du Pakistan. Il aime l'Angleterre et, à Cambridge, il y a Michelle. Enfin, aux dernières nouvelles.


Si tu pouvais choisir n'importe quel endroit sur Terre pour y habiter jusqu'à la fin de ta vie, lequel serait-il ? Pourquoi ? Paris, évidemment. Toujours Paris. Naseem y est né, il y a grandi, a passé des étés entiers à déambuler dans les rues, à frauder dans le métro pour user la semelle de ses baskets sur le bitume parisien. Paris est sa ville, Paris est son royaume et il a beau adorer voyager, c'est toujours à Paris qu'il revient. C'est son nid, son port d'attache, c'est la maison. Il n'explique pas vraiment son attachement à cette ville, elle est sale et injuste, hautaine et dure, mais c'est sa ville.  


Si j'étais un film ? Lion, de Garth Davis
Si j'étais une célébrité ? Britney, bitch
Si j'étais une émission de télévision ? Quotidien
Si j'étais une musique ? Rockabye, par Clean Bandit
Si j'étais un livre ? The Song of Achilles, de Madeline Miller
Si j'étais un aliment ? Un plat de pâtes
Si j'étais une pierre précieuse ? Un diamant
Si j'étais un moyen de transport ? Un Uber
Si j'étais un pays ? Le Pakistan
Si j'étais une ville ? Paris
Si j'étais un art ? Le cinéma
Si j'étais un sport ? La boxe française
Si j'étais une couleur ? Rouge
Si j'étais un métier ? Tatoueur
Si j'étais un vêtement ? Une veste en cuir
Si j'étais une marque de vêtement ? The Kooples
Si j'étais un des sept péchés capitaux ? L'orgueil
Si j'étais une application de smartphone ? Instagram
Si j'étais un dessin animé ? Adventure Time
Si j'étais un des cinq sens ? L'ouïe
Si j'étais un super pouvoir ? La télékinésie
Si j'étais un mot ? Fragilité
Si j'étais un personnage d'Harry Potter ? Minerva McGonagall
Si j'étais un personnage Disney ? Eugene Fitzherbert (Flynn Rider)
Si j'étais un smiley du forum ?  Tag meufquimetlambiance sur SORBBRIDGE  3473503440
chinese portrait


pseudo  Tag meufquimetlambiance sur SORBBRIDGE  2217600519  ◊ prénom  Julia ◊ âge  majeure et vaccinée ◊ pays  France ◊ comment as-tu découvert le forum ?  Bazzart ◊ avis/suggestions j'ai plus de grand-mère, je dois répondre quand même ? #meufquimetlambiance  Tag meufquimetlambiance sur SORBBRIDGE  3854962802  ◊ type de personnage inventé/scénario/semi-scénario crois-tu aux extraterrestres ? ouais ◊ dernier mot la référence s'est mal faite dans mon esprit, j'ai eu un mélange des tronches de Pernault et Foucault en tête, c'était bizarre.



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